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  • TRUCS DE TREQUISTES

    ... Vous souhaitez faire partager d'autres concurrents de vos petites inventions ou de vos astuces ? N'hésitez pas à me communiquer vos idées, qui seront publiées dans cette rubrique. A titre d'exemple, voici quelques "trucs" relatifs à chacune des épreuves d'une compétition de TREC. D'autre part, si vous souhaitez obtenir plus de précisions, compléter ces observations, contactez moi. Il s'agit d'expériences et de points de vue personnels, qui méritent d'être discutés, et adaptés aux situations particulières, notamment en ce qui concerne l'éducation du cheval de TREC.

    Des photos viendront bientôt illustrer cette rubrique, pour plus de clarté!

     

    Entraînement au TREC

    Voici un document extrait de mon dossier de VAE pour le BPJEPS, qui détaille le contenu de ma préparation avec Clovis au Championnat de France 2005. c'est ici !

    ***

    Le POR et la Salle des cartes

    La réglette de kilométrage

    Parmi les "outils" précieux en salle des cartes, citons la "réglette" (elle n'a pas à ma connaîssance de nom officiel!), qui permet de déterminer les distances et de tracer les repères indispensables qui permettent à chaque concurrent de gérer sa vitesse sur le parcours; un repère tous les 500 mètres est bienvenu. Pour cela, j'utilisais au départ une réglette dont les graduations (un trait tous les 4 mm, soit tous les 100 m sur le terrain) étaient imprimées par photocopie sur une feuille plastique transparente (que l'on trouve facilement dans tout service de photocopie); depuis que j'ai rencontré Bull Cauchois, ma vie a changé et je ne suis plus obligée de me rendre chez le photocopieur pour imprimer mes réglettes, grâce à ce "truc" : il suffit de tracer, sur une feuille de calque (il est toujours utile d'avoir une feuille de calque dans une poche, nous verrons un autre jour pourquoi...), un trait de 4 cm, gradué tous les 4 mm (plus de danger que l'échelle ne soit pas respectée par la photocopieuse!). Puis on colle un morceau de scotch sur la réglette otenue, afin de pouvoir gribouiller dessus en salle des cartes sans trop abîmer le calque (les traits de stylo s'effacent sur le scotch).

    Et la grande subtilité est de tronquer d'un coup de ciseau la réglette sur le trait des 4 cm (1 km sur le terrain), et de percer cette même réglette au niveau du 2ème cm (500 m sur le terrain); il n'est plus nécessaire de soulever la réglette pour reporter les repères sur la carte! Quel gain de temps, si précieux en salle des cartes! Merci Bull!

     

    Calcul du temps et des vitesses

    Il ne me semble pas très intéressant de laisser les novices du POR galérer pendant des années avec un chronomètre et un tableau de vitesse arrondi à la seconde pour gérer leur temps idéal sur le POR; aussi je tiens à vous apporter cette information précieuse qui m'a été transmise par Laurent Quillerou, un breton aussi râleur qu'adorable, et son amie Emmanuelle, au cours de ma deuxième saison de TREC (je pense que ça amusera Tristan et Yann d'appendre que j'ai enduré le POR de Lathus 2001 avec un chronomètre premier prix, en essayant de le remettre à zéro tous les 500 mètres en fonction de mon tableau de vitesses à double entrée de 400 cases, alors que les boutons fonctionnaient une fois sur deux...).

    Il existe chez Casio et sûrement ailleurs, des montres-podomètres qui affichent, en parallèle du chrono, la distance parcourue. Il suffit de rentrer "100 cm" en "foulée" de référence, c'est à dire que la montre indiquera, à mesure que le temps s'écoule, le nombre de "foulées" effectuées donc, ici, le nombre de mètres. Et c'est tout ce qui intéresse le tréquiste. Ainsi, à chaque départ de tronçon, il suffit de programmer sur la montre ce qui correspond à la "vitesse imposée" en termes de mètres par minute - valeur obtenue par équivalence avec les km/heure. Par exemple, le code "135" correspond - à très peu de choses près - à la vitesse de 8 km par heure (c'est à dire 133,3 mètres par minute).

    L'écart maximum entre la valeur véritable en mètres par minute de chaque vitesse (entre 5 et 12 km/h en TREC) et les programmes proposés par la montre est de 2 mètres par minute (les "codes de vitesses" de la montre sont échelonnés de 5 en 5 entre 100 et 200 mètres par minute), soit, sur le terrain une différence relativement négligeable, sachant que le temps idéal est calculé avec une marge de 59 secondes... En résumé, adieu les vieux chronos et les tableaux de vitesse illisibles, et merci à Laurent et Emmanuelle pour ce bond en avant dans le 3ème millénaire!

     

    Plus de détails sur la montre en question dans la rubrique "Faits Divers" - rubrique courrier

    Une autre façon de procéder avec le chrono de cross, présentée par Yann Platon dixit "Socrate" - rubrique courrier

     

    La Maîtrise des Allures

    Retour dans le calme

    Avec Clovis et son indécrottable susceptibilité des flancs, le retour au pas n'aurait jamais été possible si je n'avais pas mis en place ce code très simple: après avoir effectué l'aller au galop, je déchausse les deux étriers, je caresse et je rentre "au pas rênes longues", en le stimulant uniquement à la voix. Dans le meilleur des cas, je peux me permettre d'accompagner discrètement avec les jambes pour tenter de remonter mon score - jamais phénoménal, il faut bien l'avouer !- mais les allures naturellement très "relevées" de Clovis incitent peu à cette prise de risque car la rupture au trot n'est jamais bien loin.

    Je propose donc ce truc des étriers en guise de palliatif, afin de faire redescendre la pression tant chez le cheval que chez le cavalier, dans les cas aussi extrêmes! Mais la meilleure solution reste sans doute d'éduquer le plus tôt possible votre cheval au respect des allures imposées, tout en restant très présent en selle, afin de stimuler celui-ci à engager ses postérieurs; il est important néanmoins de permettre au cheval de disposer du balancier de son encolure sur le retour au pas, car cela lui sera nécessaire pour développer au maximum son amplitude. Le cheval de Stéphanie Archieri, Menphis, en faisait une démonstration impressionnante à chacun de ses passages!

     

    Le Parcours en Terrain Varié

    Position du cavalier sur les branches basses

    Pour vous aider à trouver "la bonne position", celle qui libèrera le plus d'espace au dessus du garrot (les branches basses étant placées à 20 cm de la toise de chaque cheval), inspirez vous des cavaliers de Horse-Ball qui, pour ramasser la balle, se jettent littéralement sur le côté de leur monture: il s'agit de fléchir un genou (celui que vous préférez; pouvoir le faire des deux côtés est sans doute un atout supplémentaire lorsque les branches basses sont placées en arc de cercle!) en prenant appui sur un seul étrier. Ainsi ce n'est plus le dos et les fesses qui se trouvent au dessus de la selle, mais la cuisse opposée; pour vous entraîner, essayez - au pas - de ramasser une balle posée sur un plot, puis le plot lui-même et, pourquoi pas, la balle posée à terre!

    Ensuite vous pourrez vous mettre en situation sous les branches basses, au pas, puis au trot (le trot étant l'option la moins sûre - et la moins confortable - puisque cette allure "sautée" favorise la chute des branches à chaque foulée!) et enfin au galop. Il reste à apprendre à esquiver les chandeliers, pour ne pas les heurter, et conserver la direction de votre cheval, au risque de manquer la porte de sortie si les branches basses sont placées en courbe...

    Franchissement du portail

    La manoeuvre du portail (ou de la corde) sollicite beaucoup de doigté, d'attention et de souplesse de la part du cheval, qui doit accepter de s'approcher du portail (ce qui n'est pas du tout cohérent avec son expérience des clôtures électrifiées, un long travail de mise en confiance s'impose souvent!) sans pour autant heurter avec son poitrail ou sa croupe un élément de la difficulté (corde, poteaux, lice...). Une première approche en main est incontournable chez le jeune cheval, puis une première simulation en selle, assistée par une personne à pied qui manoeuvre le portail; le travail du cheval est alors essentiellement porté sur le déplacement, le pivot : la réponse aux aides du cavalier.

    Progressivement, lorsque ce mouvement sera acquis (et le principe de la fermeture du portail "admis" par le cheval, qui instinctivement préfèrerait tailler la route dès que la voie est libérée...), le cavalier pourra prendre en charge l'ouverture, puis l'ouverture et la fermeture, du dispositif. Il est important de marquer systématiquement un temps de pause (Figure 1) à l'abord de la difficulté - lorsque le cheval est "garé" le long du portail - puis après la fermeture (Figure 5) (cheval garé dans l'autre sens, que l'on récompense par une caresse).

    Concernant la manoeuvre en elle-même, personnellement je privilégie une approche de "droitière", c'est à dire que quelque soit la configuration de la difficulté, je conserve toujours les rênes dans la main gauche, pour ouvrir et fermer le portail avec la main droite. Face au portail, si l'ouverture est à gauche je vais donc me "garer" parallèlement au portail, la tête vers la poignée, puis "pousser" (2) le portail et effectuer, une fois la porte ouverte, un pivot sur les épaules (3), et un léger reculer en déplacement latéral (4) pour venir me "garer" et fermer la porte, toujours en parallèle, mais dans la direction opposée. Face au portail, si l'ouverture est à droite, en revanche, je vais venir chercher la poignée par la droite puis "tirer" le portail vers moi, tout en pivotant sur les hanches, puis, lorsque la porte est largement ouverte, avec une jambe isolée à gauche, je déplace les postérieurs, puis je fais reculer Clovis à travers l'ouverture.

    Pour fermer, il suffit alors de venir se ranger parallèlement au portail, la tête vers la poignée. Il s'agit en fait d'une seule façon de faire, la version "poignée à droite" étant tout simplement la manoeuvre de la "poignée à gauche" effectuée... à reculons! (Ceci dans le cas évidemment où le portail peut aussi bien être "poussé" ou "tiré"; dans le cas contraire, j'échange le rôle de chaque main). La manoeuvre incluant le reculer est délicate à mettre en place et nécessite beaucoup de répétitions, car elle n'est pas facile à comprendre pour le cheval, qui ne dispose pas de rétroviseurs ; mais elle est sans doute la plus "confortable" pour le cavalier, qui ne quitte pas sa place dans la selle et conserve son aplomb du début à la fin, ce qui entre dans les critères de notation, en National.